Didier Galas
BIO
Élève du CNSAD, Didier Galas trouve dans l’enseignement de Claude Régy la racine de son expression artistique. Il poursuit sa formation d’acteur au Japon (où il étudie le théâtre Nô) et en Chine (où il étudie le Jingju). Il est interprète sous la direction de divers metteurs en scène avant de le devenir lui-même. Didier adapte et met en scène des textes de François Rabelais, Miguel de Cervantès, Carlo Collodi et Witold Gombrowicz ; il travaille aussi sur des pièces issues d’improvisations corporelles. Il crée ces spectacles en France, au Venezuela, en Inde ou au Japon, et les présente dans plusieurs pays d’Europe, d’Amérique, d’Afrique et d’Asie.
Didier Galas s’est formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, à Paris, principalement auprès de Claude Régy. Il poursuit sa formation au Japon avec un maître de Nô, et en Chine avec un maître d’Opéra de Pékin. Une double approche du théâtre oriental qui donnera une orientation singulière à son travail.
Après avoir créé Ficción/Quijote (adaptation de Don Quichotte) au Venezuela, il fonde sa propre compagnie et entame une recherche sur le comique, qui l’amène à concevoir : Monnaie de singes trio franco-sino-japonais créé au Festival d’Avignon, 2000 ; le petit (H)arlequin solo créé en français au Festival de Almada (Portugal), 2001 ; Harlequin zai Zhong kui (Arlequin rencontre Zhong Kui) solo créé en chinois à Shanghai (Chine), 2005 ; Harlequin no Tengu dearu (Arlequin rencontre Tengu) solo créé en japonais au SPAC de Shizuoka (Japon) 2010 ; Il Trickster dell’Arlecchino solo créé en italien au Teatro Astra de Parme (Italie), 2012 ; Trickster pièce chorégraphique créée au Théâtre de la Cité Internationale, Paris, 2011 ; Aïloviou pièce musicale pour trois interprètes créée au Festival Mettre en Scène TNB, 2013.
En tant qu’acteur, il a travaillé sous la direction de Bérangère Bonvoisin, Philippe Clévenot, Aurélien Recoing, Jacques Rivette, Catherine Contour, Thierry Bédard, Ludovic Lagarde, Claude Régy, Charles Tordjman, François Cervantes, Patricia Allio, Christian Schiaretti et Christian Rizzo…
Depuis son association avec l’artiste visuel Jean-François Guillon, il crée ses propres adaptations de Collodi (La Vérité sur Pinocchio), de Rabelais (Debvoir est vertu Héroïque et Paroles Horrificques et Dragées perlées) ou de Gombrowicz (Trois cailloux et La Flèche et le moineau).
L’été 2015, sur l’invitation du Festival d’Avignon, il met en scène La République de Platon d’Alain Badiou.
En 2016, Sugiyama Jun l’invite à Kyoto (Japon) pour chorégraphier Kotoba no Hajimari (L’Invention de la parole) avec un groupe de danseurs, acteurs et musiciens.
Didier retrouve le Festival d’Avignon en juillet 2018 pour créer Ahmed revient d’Alain Badiou ; en mars 2020, il en élabore la version anglaise : Ahmed comes back au théâtre Indianostrum de Pondicherry (Inde). Entre janvier et mai 2021, il joue et met en scène : L’escroc divin, celui qui (se) joue des tours un trio musical, conté et dessiné à partir d’un mythe Winnebago. Toujours en collaboration avec Jean-François Guillon, il a aussi créé un triptyque sur l’œuvre de François Rabelais (Rabelais versus Nostradamus, La Vertu Héroïque et Rien ne va plus).
Les Hauts Parleurs développent à présent de nouveaux projets, tels que M.M, une remise en question de Molière par le masque et Sur le champ, une adaptation burlesque de la Bhagavad Gita. Ils ont aussi démarré Les Nomades font le monde, un ambitieux projet sur le comique avec des exilés et des personnes en situation de précarité du sud Cévennes.
Didier a été lauréat de la Villa Kujoyama en 1998. Il enseigne à l’ERACM depuis 2003 et donne régulièrement des stages dans diverses structures ou festivals. Il est titulaire d’un D.E. de professeur d’Art Dramatique et est également un enseignant certifié de Yoga Iyengar® depuis 2016.
Bio mise à jour le 19/09/2023